Interview Maxime ASLAN, intervenant ISTEC
Maxime ASLAN intervient à ISTEC Bruxelles sur la formation BACHELOR de « développeur commercial et marketing ». Il témoigne dans cet interview de son parcours professionnel et de son expérience en tant que consultant marketing.
Quelles matières enseignez-vous à l’ISTEC, sur quel(s) niveau(x) ?
Depuis 4 ans maintenant, j’enseigne aux 3 années du programme BACHELOR de l’ISTEC différentes matières dont notamment :
Transformation numérique des entreprises ;
Gestion de la relation client et fidélisation ;
Comportement du consommateur ;
Création de site web ;
E-commerce ;
Comment avez-vous connu l’école? Pourquoi avez-vous choisi d’enseigner à l’ISTEC ?
Ça faisait plusieurs années que je donnais occasionnellement des conférences en auditoire à l’EPHEC sur les Social Ads. Quand j’ai appris que l’ISTEC recherchait quelqu’un pour dispenser un cours sur les réseaux sociaux, l’idée d’enseigner dans des classes en petits groupes m’a plu. J’aime également le fait que les élèves soient en alternance car ça me permet d’illustrer les notions de cours de manière beaucoup plus concrète.
Quel est votre parcours scolaire et professionnel ?
J’ai fait un bac en marketing et gestion à l’EPHEC et un master en E-commerce et webmarketing à l’ECS.
Au début de mes études, j’ai lancé ma boite d’évènementiel avec deux amis. Ce projet -qui a duré 6 ans, jusqu’à l’arrivée du Covid- construit et mené en parallèle (en soirée, les week-ends, …) de mes études et de mes premières expériences professionnelles m’a permis d’apprendre énormément et de mettre en pratique tout ce que je voyais en cours notamment. Faire ses études lorsqu’on se lance dans l’entrepreneuriat, c’est un peu comme avoir un coaching continu et gratuit.
A la fin de mes études j’ai commencé par travailler pour l’agence media GroupM en tant que consultant SEA et j’ai ensuite travaillé chez l’Oréal en stratégie digitale. Après ces 2 belles expériences dans des multinationales de renom, je me suis lancé à mon compte et je travaille aujourd’hui depuis 4 ans comme consultant en marketing digital pour des start-ups et des PME.
Les étudiants sont tous en alternance à l’ISTEC, constatez-vous une différence ?
Je remarque que parfois, certains sujets intéressent particulièrement des élèves qui y voient un lien avec les responsabilités qu’ils ont dans leur stage. Les interactions avec ces élèves deviennent alors très intéressantes et constructives.
Aussi, ces étudiants sont plus au fait de la vie active, de ce que le monde du travail peut avoir comme contraintes et comme obligations. Cela les conscientise, les fait grandir et acquérir une maturité différente de celles des jeunes qui n’ont pas ces expériences du monde du travail pendant leurs études.
Que recommandez-vous aux étudiants pour se lancer dans l’entrepreneuriat ?
Mon premier conseil serait d’être prêts à ne pas compter ses heures de travail la première année. Lorsque personne n’a entendu parler de vous et votre projet, il faut mettre les bouchées doubles. Mon second conseil serait de se démarquer en proposant quelque chose de nouveau et/ou d’unique. Cela ne doit pas nécessairement être sur l’entièreté du projet, ça peut être sur des petits détails.
Quelles sont les qualités requises selon vous pour enseigner ? Et qu’est-ce qui vous plait particulièrement dans l’enseignement ?
Il faut savoir capter l’attention et aimer les sujets que l’on enseigne.
Ce qui me plait particulièrement dans le fait d’enseigner est l’apprentissage permanent que j’en retire également. D’une part au niveau des compétences pédagogiques que je développe et d’autre part du fait que dans un monde digital, les tendances et les nouveautés évoluent très vite, il est donc intéressant de se mettre à jour continuellement.
Avez-vous le souvenir d’une anecdote de cours ou d’un événement qui vous a particulièrement marqué ?
Lors d’un cours sur la création de site internet, j’avais organisé un exercice pratique avec l’outil de webdesign et de prototypage Figma. A ma grande surprise, une partie des élèves sont restés travailler dessus pendant l’heure de pause du midi et certains sont même restés jusque 17h45 (alors que la journée se terminait à 17h).
Quelle satisfaction quand les élèves sont intéressés au point de ne pas faire attention aux horaires de classe! Évidemment, certains sujets sont plus captivants que d’autres (cela vaut d’ailleurs aussi pour moi, certains cours donnés me passionnent plus que d’autres).
Avez-vous gardé contact avec certains anciens étudiants ?
Généralement je ne donne pas plus de 2 journées de cours à une même classe et par conséquent on n’a pas vraiment l’occasion de tisser des liens forts. Cependant, il m’est déjà arrivé que des élèves me contactent par la suite pour avoir des avis ou des conseils sur leur projet entrepreneurial. Le plus souvent, ce sont les élèves de dernière année qui font cette démarche.
Merci à Maxime Aslan d’avoir pris le temps de répondre à nos questions. SI vous souhaitez le contacter, vous pourrez le retrouver sur LinkedIn. Découvrez également d’autres interviews d’intervenants dans notre rubrique actualités.