Interview de Ashraf Mian, intervenant à l'ISTEC

Ashraf Mian, quelles matières enseignez-vous à l’ISTEC ? 

J’enseigne les cours d’introduction aux mathématiques financières et d’introduction à l’économie en BA1. Je donne également le cours d’économie numérique aux BA3. Enfin, je donne cours d’introduction à Excel.

Pourquoi également enseigner à l’ISTEC  ?

Suite à mes discussions avec David Bogaerts (directeur de l’ISTEC), l’alternative que pouvait représenter l’enseignement privé m’a fortement intéressé. Par conséquent, j’ai voulu découvrir ce monde que je ne connaissais pas.

De plus, l’ISTEC, de par son fonctionnement, s’éloignait des institutions d’enseignement que j’avais l’habitude de côtoyer. Passionné par l’enseignement, je voulais découvrir ce que les différentes approches avaient de bon, ou de mauvais.

Les étudiants sont tous en alternance à l’ISTEC: constatez-vous une différence dans leurs aptitudes d’apprentissage ?

Oui, la créativité dont les étudiants de l’ISTEC pouvaient faire preuve m’a fortement étonné. En effet, mes cours sont souvent agrémentés de business cases à résoudre et l’alternance a fourni aux étudiants un avant-goût du marché qui, couplé à leur esprit innovant, leur permet de me proposer des solutions intéressantes. Les étudiants sont « prêt à l’emploi » bien plus rapidement.

Que recommandez-vous aux étudiants pour se lancer dans l’entrepreneuriat ?

Des études ont montré que la plupart des entrepreneurs qui réussissent ont aux alentours de 40 ans. Ils sont donc généralement plus préparés et bénéficient d’une grosse expérience.

Les étudiants de l’ISTEC peuvent acquérir de l’expérience très rapidement. En effet, en plus de leur alternance, les intervenants donnant cours n’hésitent jamais à partager leurs expériences ou celles de leurs proches.

Quel est l’intérêt d’avoir des connaissances  dans le domaine du l’économie, au sein d’une entreprise? Quelles sont les opportunités de développement ?

Je dirais que les bénéfices sont multiples. Cependant, les intérêts principaux sont le gain de temps et la façon dont les connaissances sont assimilées par les étudiants.

En effet, plus tôt, j’ai parlé de l’âge moyen auquel les entrepreneurs réussissaient en général. L’ISTEC fait appel à tout son réseau afin que l’étudiant bénéficie du plus d’expérience possible. On l’accompagne dans son questionnement personnel du « quelles sont mes possibilités futures ». Il peut ainsi voir ses compétences développées dans ce sens.

Le rapport de l’élève à l’enseignement est alors très positif et il intègre les connaissances de façon à devenir un « meilleur entrepreneur ».

Je pense qu’il y a d’énormes possibilités de développement pour l’ISTEC avec une demande croissante d’un enseignement plus proche des réalités du marché.